réalisé par Idriss Diabaté (AAPSI, DJA COMM), conçu et écrit par Robert Ali Brac de la Perrière, coordinateur général de BEDE. (60 min, 2017, 20 €)
Céréales d'origine africaine, mils et sorghos (gros mil) accompagnent depuis des millénaires les communautés dans la résistance à la
sécheresse et l'affirmation d'une identité propre aux régions les plus chaudes de la planète.
Ce film montre pourquoi, dans un contexte de crises alimentaires aggravées par les changements climatiques, la renaissance des cultures de mils représente une alternative nourricière d’autant
plus précieuse qu’elle est ancrée dans une histoire et des savoirs encore vivants aujourd’hui.
Des témoignages de paysannes et de paysans d'Afrique de l'Ouest nous montrent non seulement la grande diversité des utilisations (culinaires, médicinales, rituelles, etc.) ; mais aussi combien
cette céréale et précieuse pour l'économie et la souveraineté alimentaire de leurs pays.
Tous soulignent l'importance de la défendre et de remettre le mil dans les assiettes, en particulier dans les villes, où il a disparu au profit d'aliments d'importation beaucoup moins
nourrissants.
Avec le soutien de : MISEREOR, Bureau de la Coopération suisse au Burkina Faso, Agroecology
Fund, Addmediva, Fahamu, IRD.
Il existe une version sous-titrée en anglais. Pour commander, c'est ici.
Edité par l'association SOL (alternatives agroécologiques et solidaires )
Introduite par les français durant la colonisation, la baguette de pain
semble avoir définitivement conquis le coeur des sénégalais. Cette
modification des habitudes alimentaires a un coût pour les pays d'Afrique
de l'Ouest qui ne produisent pas de blé. Pourquoi ne pas faire du pain avec
le mil, le maïs, le manioc ou le sorgho ? Réunis à Dakar lors du Forum
Social Mondial, un groupe de boulangers français, indiens, mexicains,
brésiliens et sénégalais tente d'accommoder céréales et tubercules locales
dans diverses recettes de pain, biscuits, crêpes et tortillas. Cette rencontre
est placée sous le signe du goût et du plaisir des papilles mais aussi et
surtout de l'échange et de la transmission de savoirs.
SORGHUM FARMING HELPS KENYAN FARMERS COPE WITH DROUGHT
Most parts of Kenya went without rain in the year 2016. According to the Kenyan Government a total of 1.3 million Kenyans are affected by drought. All hope is however not lost. Despite minimal rainfall, farmers in Tharaka Nithi County are defying the harsh weather conditions by farming alternative crops. With the help of ICRISAT, Mr Shadrack Kithome, a farmer from Chiakariga Ward in Tharaka Nithi County, has adapted to the farming of drought tolerant crops. Chiakariga ward lies in a semi-arid region where rainfall averages 150mm to 800mm annually with high temperatures during hot seasons.
“I was able to get quality sorghum seed from ICRISAT, and I planted in the month of October. The rains came once in the last week of October and the rains came again for 11 days in November, and then it never rained again, but despite the minimal rainfall I am expecting good yield from my farm” Shadrack said.
Farmers who planted maize during the drought season are expecting lower yields as compared to those who planted drought-tolerant crops. In a one hectare maize farm, for instance, farmers are expecting one, 90 Kg bag of maize, whereas from a one hectare farm of sorghum, Shadrack is expecting more than eight 90 Kg bags of sorghum.
“The soil in Chiakariga ward is Nitrogen deficient, and it needs to be boosted with fertilizer. Fertilizer is very useful especially in the semi-arid areas. However, it has to be used appropriately to avoid ruining the soil” Shadrack added.
“I would like to encourage farmers, especially during this drought season to plant crops that can tolerate the adverse climate. The drought tolerant crops are not only nutritious but also have a good market price and are in high demand in the market,” says Shadrack.
Shadrack Kithome farms not only sorghum but also pearl millet, green grams, cow peas and maize. He is, however, reluctant on planting maize during the drought season as the yield is not sufficient.
Scientists from ICRISAT have been encouraging farmers in Chiakariga ward to embrace farming of drought tolerant crops that can tolerate harsh weather conditions, so they could beat the drought season and at the same time benefit from the nutritious value of the crops.
Through the, Kenya Accelerated Value Chain Development Program, ICRISAT in partnership, is promoting drought tolerant crops and has reached approximately 50,000 farmers in six counties namely: Tharaka Nithi, Makueni, Kitui, Siaya, Busia and Elgeyo Marakwet.
About the author:
Eleanor Nekesa is a Masters student at Daystar University. She is currently attached to the communications office at ICRISAT, Nairobi.
La réalisation d'une meunerie permettra aux femmes du village de faire moudre leur kaf dans le village même et leur éviter ainsi de se lever aux aurores pour aller dans le village voisin distant de 8 km de Diaglé.
En plus d'alléger cette tache quotidienne, ce projet permet de créer une entité financièrement autonome, créant ainsi les conditions pour financer les projets existants mais également des projets futurs et connexes".
Par Valentin Beauval
inf'OGM, veille citoyenne d'information sur les OGM et les semences
Avec les OGM, bientôt fleuriront les déserts, nous promettent les biotechnologues. Mais on ne les croît plus. Par contre, quand des spécialistes du développement et des semences nous racontent l’adaptation des cultivars de mils, sorghos et maïs dans le grand Sud de Madagascar, on se met à rêver : et si la loi permettait à tous les paysans d’en faire autant ? Pour le moment, on en est loin, mais savourons ce récit, qui montre qu’un maïs peut effectivement pousser dans un contexte déficient en eau mais aussi qu’il faut tenir compte des facteurs socio-culturels et du contexte juridique...