L’alimentation mondiale fondée sur seulement 4 cultures : cherchez l’erreur !
Suite à la « Révolution Verte », les politiques agricoles mondiales ont orienté l’agriculture vers essentiellement 4 cultures : riz, blé, maïs, et soja. Or il en résulte de gros problèmes environnementaux :
Le RIZ est : Gros producteur de méthane…
Les champs de riz inondés sont un des plus gros producteurs de méthane au monde.
… et gros consommateur d’eau (3500 à 5000 l d’eau pour 1kg de riz).
Dans le monde plus de 1/3 de l’eau irriguée l’est exclusivement pour le riz…et ne croyez pas que seuls les pays verts et bien arrosés cultivent le riz : c’est une production ayant une valeur sur le marché, les paysans sont prêts à dévaliser leurs réserves en eau pour le produire.
Considérant leur propension actuelle à pomper inconsidérément, on assiste à un véritable suicide écologique.
Il est souvent évoqué une augmentation nécessaire de la culture du riz pour faire face à la demande croissante en nourriture. (Augmenter de 60% la production de riz en 30 ans) avec une telle pression sur les ressources, n’est-ce pas pure folie ?
Au vu de ce qui vient d’être dit, ne vaux-t-il pas mieux envisager une diversification des cultures, et intégrer plus de millet.
LÍRE LA PAGE « ZOOM SUR LE RÍZ », ET SUR UNE NOUVELLE MÉTHODE DE CULTURE APPELÉE S.R.Í.
Le BLE :
Fragile face au stress thermique pendant sa période de floraison. A cause du réchauffement climatique, la production mondiale sera soumise à de gros aléas, les prix seront fluctuant sur les marchés, fragilisant encore plus les pays importateurs, qui en dépendent pour leur alimentation. C’est le cas de l’Afrique, alors que les millets produits sur place y sont de plus en plus délaissés !
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Le MAÏS : bien connu pour être gourmand en irrigation et en intrants. (De la manière avec laquelle il est actuellement produit, avec des semences hybrides.)
En France, l’irrigation des cultures en été représente jusqu’à 80% de la consommation. Le maïs est très gourmand en eau au moment où la ressource est la moins disponible. Les subventions se dirigent maintenant vers la création de coûteuses « réserves de substitution » afin de pouvoir continuer à irriguer malgré la baisse de la ressource en eau…alors que la réintroduction des millets dans nos paysages agricoles ne coûterait rien au contribuable !
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Le SOJA : rappelons juste que la culture du soja est trop souvent responsable de déforestation et utilise des semences OGM.