Millet des oiseaux,

Sétaria Italica

Anglais : Foxtail millet

Français : millet des oiseaux, millet d'Italie, millet d'Allemagne, millet de Hongrie, millet de Sibérie, Queue de renard.

Inde : Tinai (Tamoul), Korralu (Telugu), Navane (kannada)

Le millet des oiseaux est encore cultivé et consommé autour du monde : Afrique, Inde, Birmanie, Chine (le principal producteur mondial). Il est consommé sous forme de bouillie ou de pain, et donné sous forme de grains et fourrage aux animaux.

En France, il est connu pour l’oisellerie : Les épis de millet des oiseaux sont une friandise dont les oiseaux raffolent. Cette graine très riche contient peu de matière grasse et elle est très digeste. Alors pourquoi nous devrions nous priver de cet aliment ? mais en Europe, la législation n’autorise pas le millet des oiseaux pour l’alimentation humaine ( !), il est toléré dans les boutiques d’aliments exotiques.

 Deux types de Setaria sont cultivés en Europe :

Le type maxima, millet d’Italie, millet des oiseaux, ou millet « queue de renard ». Ce type de Setaria est très tardif, son tallage est faible, ses épis sont volumineux et ses tiges grossières. Production pour oisellerie.

Le type moharia ou moha : aptitude au tallage, rapidité de croissance, rusticité et souplesse du feuillage. Epis petits et très barbus. 

Le retour du moha pour une meilleure autonomie fourragère

Le Moha est utilisé sous forme de foin ou d’ensilage. Cette plante a également la particularité de se développer très rapidement : elle a un fort pouvoir couvrant et peut se cultiver en inter-culture. 

Vincent Savy a découvert le Moha peu après la sécheresse de 2003, lorsque beaucoup d’agriculteurs cherchaient alors une plante peu gourmande en eau. « La culture du Moha semblait au mieux convenir à cette contrainte. Le moha est la seule graminée, avec le millet, à pouvoir se développer avec moins de 10 mm d’eau nécessaire à la levée ». (voi le pdf ci-dessous). 

La culture de Moha est souvent associée au trèfle d’Alexandrie, qui augmente la valeur protéique du fourrage. Culture intermédiaire, Elle apporte ainsi une quantité de foin supplémentaire en période estivale, sans besoin d’augmenter la surface cultivée. Deux types de moha existent : le moha de Californie et le moha de Hongrie. Ce dernier est le plus utilisé en France et en Allemagne.

Voir aussi la page consacrée au moha landais, sauvé de justesse de l'oubli.